Martin Kreiner

Originaire de Jasper, Martin Kreiner s’est démarqué au-delà de cette région par son engagement et son leadership au sein de divers organismes de la communauté franco-albertaine.

Après avoir complété ses études secondaires à l’École Desrochers, Martin poursuit ses études à l’Université de l’Alberta et obtient, en 2019, un baccalauréat en design industriel. Il entreprend ensuite des rôles dans le domaine des communications, notamment en tant qu’agent de marketing pour des organismes tels le Campus Saint-Jean et la Fédération culturelle canadienne-française.

Motivé d’aller plus loin, Martin estime qu’il pourra avoir un impact plus significatif en oeuvrant dans le domaine du droit. Il décide alors d’entreprendre des études en common law en français à l’Université d’Ottawa.

« Voulant réaliser un plus important impact pour ma communauté, j’ai changé de voie pour étudier en droit », explique-t-il, ajoutant qu’il n’était pas question pour lui de poursuivre des études en anglais. Le choix d’étudier en français a été inspiré par des avocats francophones qui travaillent ou enseignent dans le milieu. « À l’ACFA, Pierre Asselin, Albert Nolette et Caroline Magnan sont trois avocats qui ont été des sources d’inspiration et de motivation. »

À l’issue de son diplôme en droit, Martin veut se spécialiser dans le domaine du droit linguistique, c’est-à-dire, « le droit qui examine qu’est-ce que ça veut dire, concrètement, d’être un pays bilingue », précise-t-il.

Ce choix découle de son vécu en tant que Franco-Albertain, de ses expériences de bénévolat et des rôles professionnels où il a été témoin de l’effort nécessaire pour défendre et renforcer les droits linguistiques et assurer que les droits acquis soient durables.

Au niveau provincial, Martin a été impliqué avec Francophonie jeunesse de l’Alberta (FJA), où il a occupé le poste de président de 2017 à 2019. Il a aussi été administrateur, puis trésorier, de l’ACFA provinciale. À l’échelle nationale, il a été vice-président de la Fédération de la jeunesse canadienne-française.

« C’est difficile de m’imaginer sans avoir fait ma scolarité en français. Je m’identifie d’abord et avant tout Franco-Albertain. Sans cela, je n’aurais jamais été engagé bénévolement et ainsi développé un intérêt pour le droit linguistique. » 
Martin Kreiner, diplômé de l'école Desrochers

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