Nyenty Tabotndang Tabot

Nyenty Tabotndang Tabot

Soccer - École Maurice-Lavallée
Diplômée 2024

« Quand je joue, je veux la balle ! »
Cet aveu, lâché le sourire aux lèvres, en dit long sur l’esprit compétitif et la prouesse de Nyenty Tabotndang Tabot, surnommée Tabot, dans le sport qu’elle pratique depuis qu’elle est toute jeune.

Celle qui assume la position d’attaquante a évolué avec les meilleurs clubs de soccer d’Edmonton et de Saint-Albert. Après le secondaire, elle a été recrutée par St. Albert Impact FC, une équipe semi-professionnelle de League1 Alberta, une ligue vouée à la continuité du développement et de la promotion des joueurs et joueuses de soccer de haut niveau.

Toujours passionnée par son sport, Tabot apprécie avoir eu la chance de jouer au soccer avec les équipes de l’École Maurice-Lavallée, une expérience qu’elle considère comme un atout pour son développement en tant qu’athlète.

« Jouer avec les équipes de l’école m’a permis de développer d’autres compétences, par exemple de travailler sur mes habiletés individuelles, partage-t-elle. C’était aussi moins stressant et très amusant. »
Nyenty Tabotndang Tabot, diplômée de l'école Maurice-Lavallée


Une expérience amusante et aussi gagnante. Au terme de la saison de soccer intérieur 2024, Tabot et ses coéquipières de Maurice-Lavallée ont remporté le championnat scolaire de la ville d’Edmonton.

Gérer un horaire chargé et bien réussir ses études tout en pratiquant un sport à haut niveau peut-être tout un défi, mais la joueuse de soccer croit que son école lui a offert un cadre favorable à la réussite.

« Avec la taille plus petite des classes, j’ai trouvé que c’était plus facile de créer des liens avec nos enseignants, ce qui m’a permis d’atteindre un bon équilibre entre l’école et mon sport », indique celle qui a reçu plusieurs distinctions pour ses notes scolaires et pour son engagement dans des activités culturelles et communautaires.

En 2024, Tabot a été nommée athlète féminine de l’année de Maurice-Lavallée en reconnaissance de ses exploits sportifs. Au cours de ses années au secondaire, elle a participé aux équipes d’athlétisme, de volleyball, de basketball et, bien sûr, de soccer.

Au-delà du sport, elle affirme que l’école francophone apporte une richesse culturelle.

« Un grand avantage de l’école francophone est que c’est plus facile de rencontrer des gens de culture similaire, avance-t-elle. L’école francophone a exercé une grande influence sur mon identité culturelle puisque j’ai grandi au Canada, qui est un pays multiculturel et bilingue, mais je suis originaire du Cameroun, qui est aussi un pays bilingue. Ces deux parties de mon identité influencent énormément ma perception du monde. »

La Franco-Albertaine poursuit des études postsecondaires pour obtenir un baccalauréat en sciences infirmières bilingues à l’Université de l’Alberta. Son parcours dans les écoles francophones a influencé son choix de s’inscrire au programme d’études bilingue et elle se réjouit d’un jour pouvoir pratiquer des soins de santé dans les deux langues officielles.

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