Au terme de sa première année au sein de l’équipe d’athlétisme de l’Université de l’Alberta, Tegra Jan-King a démontré qu’il figure parmi les meilleurs athlètes universitaires au pays. Il a été couronné par U Sports comme l’athlète masculin recrue de l’année (Rookie of the Year) en athlétisme pour 2023.
Parmi les performances spectaculaires qui lui ont valu cet honneur, Tegra a récolté la médaille d’or en saut en hauteur au championnat de la conférence Canada Ouest. Il a également remporté des médailles d’argent et de bronze dans cette même discipline au cours de l’année, ainsi qu’une deuxième place en triple saut.
Si le jeune Franco-Albertain excelle à défier la gravité en sautant plus haut et plus loin, il demeure enraciné dans sa culture et son identité francophone. Il attribue cet ancrage à son choix réfléchi de compléter une éducation francophone à Edmonton tout en s’entraînant comme athlète de haut niveau. « Ce choix a contribué non seulement à mon développement académique et athlétique, mais aussi à la personne que je suis devenue, ancrée dans mes racines tout en poursuivant mes rêves à grande échelle. »
C’est d’ailleurs à l’École Maurice-Lavallée que Tegra a découvert les compétitions d’athlétisme. Alors qu’il faisait déjà partie de l’équipe de soccer au secondaire, un enseignant d’éducation physique lui a suggéré de participer aux compétitions d’athlétisme scolaire. Il a remporté la première place en triple saut aux championnats provinciaux, attirant ainsi l’attention des recruteurs de l’Université de l’Alberta. Et voilà des portes qui s’ouvrent pour lui, tant sur le plan athlétique qu’académique.
Tegra complète présentement un diplôme en psychologie tout en suivant des cours francophones au Campus Saint-Jean. Il envisage à long terme de poursuivre une maîtrise et une carrière dans ce domaine.
Évoluant dans un milieu où la langue française était au cœur de son quotidien, Tegra a développé une forte identité culturelle tout en restant ouvert aux diverses perspectives de la francophonie mondiale. « Cette connexion culturelle m’a offert un sens d’appartenance fort, en particulier dans les moments où je pouvais me sentir différent en tant qu’athlète évoluant dans un milieu parfois plus anglophone. »
Selon lui, les bienfaits de l’éducation francophone vont au-delà du monde académique, donnant accès à un réseau social et une communauté qui partagent l’appréciation pour la langue et la culture françaises. « Le soutien communautaire, particulièrement fort au sein des réseaux francophones, a été un atout clé dans la poursuite de mes objectifs. »
Le bilinguisme aide à développer un esprit critique et des compétences pour les études et la réussite dans le monde du sport, ajoute-t-il.
« Le fait de naviguer entre deux langues m’a donné une certaine agilité mentale, ce qui est aussi un avantage dans la gestion de multiples aspects de ma vie. »
Tegra Jan-King, diplômé de l'école Maurice-Lavallée
Tegra reste engagé dans sa communauté, notamment dans des projets de bénévolat et en tant qu’entraîneur auprès des jeunes athlètes. Il transmet non seulement des compétences athlétiques mais aussi les valeurs qu’il incarne : la persévérance, la discipline et le travail d’équipe.
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Élianne Baril, originaire de Legal, a commencé à jouer au hockey à l’âge de quatre ans. C’est une passion qu’elle a poursuivie jusqu’au niveau postsecondaire, où elle évolue maintenant avec l’équipe féminine de hockey des Rustlers de Lakeland College à Lloydminster, dans la conférence athlétique des collèges de l’Alberta (ACAC).
Jouant à la défense, sa contribution a permis à son équipe d’obtenir d’excellents résultats en terminant la saison régulière 2023-24 au premier rang, surpassant les attentes du club qui n’en est qu’à sa deuxième année dans la ligue.
Élianne a pu développer ses habiletés d’athlète pour atteindre ses objectifs en hockey compétitif tout en poursuivant ses études dans les écoles francophones Citadelle à Legal puis Alexandre-Taché à Saint-Albert. À l’École Citadelle, la jeune athlète a participé à l’académie de glace, un programme d’éducation physique enrichi comprenant des entrainements à l’aréna de Legal et des tournois de hockey interscolaires.
« Ma décision de compléter mon secondaire dans une école francophone est grandement motivée par la volonté de préserver ma langue et mon identité franco-albertaine », explique-t-elle, ajoutant que cela lui procure un sentiment de fierté.
Ses succès sportifs sont remarqués dans le milieu scolaire et elle reçoit la distinction d’athlète féminin de l’année aux écoles Citadelle et Alexandre-Taché. De plus, elle s’investit dans la communauté comme entraineuse aux camps de hockey pour les jeunes filles et aussi avec l’académie de glace.
Alors qu’elle évoluait dans les meilleures équipes de hockey féminin de Saint-Albert, elle a toujours cultivé et développé un fort sentiment d’appartenance à la culture francophone. « J’ai une grande passion pour la musique et le chant », affirme-t-elle. « Grâce à mon identité francophone et mes études dans une école francophone, j’ai eu l’occasion de participer au Festival international de la chanson de Granby où j’ai pu travailler avec des artistes professionnels et d’enregistrer une chanson en studio. »
En Alberta, Élianne profite pleinement de sa culture en participant aux événements tels les Jeux francophones de l’Alberta et la Fête franco-albertaine.
Son éducation francophone lui offre également des opportunités privilégiées dans le monde du sport. Elle a été maitresse de cérémonie au banquet lors du Championnat canadien de basketball féminin qui a eu lieu au Lakeland College. Elle a aussi performé l’hymne national dans les deux langues officielles lors d’événements spéciaux, y compris le match annuel de hockey contre le cancer et les cérémonies du jour du Souvenir.
« Avec les nombreux avantages de mon éducation francophone, je suis fière de faire partie de cette minorité linguistique »
Élianne Baril, diplômée de l'école Alexandre-Taché
Élianne envisage que ces bénéfices auront un impact positif à long terme, notamment pour sa future carrière d’enseignante après le hockey compétitif.
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De la Colombie-Britannique au Dakota du Nord en passant par la Saskatchewan et l’Alberta, Philippe Lessard accumule les expériences mémorables sur ses patins, tout en forgeant de nouvelles amitiés et en s’épanouissant académiquement.
On retrace son parcours d’athlète, et son éducation francophone, depuis ses années passées avec sa famille en Saskatchewan. Il fréquentait l’École Canadienne-Française à Saskatoon et se distinguait déjà comme joueur de hockey. Durant son année de compétition U15, il a été sélectionné parmi les meilleurs joueurs de son âge pour représenter sa ville au tournoi Sask First.
Lorsque la famille Lessard a déménagé à Edmonton, Philippe a poursuivi son éducation francophone en 10e année à l’École Maurice-Lavallée. Il a continué de développer ses talents de hockeyeur aux niveaux AAA et AA avec le Maple Leafs Athletic Club.
« Je suis content d’avoir fréquenté l’école francophone puisque ça m’a donné l’opportunité de bien parler ma langue maternelle », mentionne-t-il.
« Faire partie de l’école francophone était un avantage dans ma vie et n’a jamais été un inconvénient à mon entraînement de hockey. »
Philippe Lessard, diplômé de l'école Maurice-Lavallée
Au terme de ses études secondaires, le diplômé de l’École Maurice-Lavallée poursuit sa passion pour le hockey jusqu’en Colombie-Britannique où il a été recruté par les Beaver Valley Nitehawks de la ligue junior de hockey Kootenay International (KIJHL). L’Équipe est basée à Fruitvale, village situé dans une pittoresque vallée entourée de montagnes dans le sud-est de la province.
L’équipe a connu une bonne saison, se rendant jusqu’à la deuxième ronde des séries éliminatoires avant que la pandémie mette fin aux compétitions au printemps de 2020. La ligue a suspendu les matchs pour la saison suivante, mais Philippe a continué à s’entraîner, cette fois avec l’équipe de Sicamous, toujours en Colombie-Britannique.
En 2021, c’est une autre expérience de hockey qui se présente et aussi l’opportunité de poursuivre des études postsecondaires. Philippe déménage donc au sud de la frontière canado-américaine pour rejoindre les Jimmies de l’Université Jamestown au Dakota du Nord, équipe Division I de la American Collegiate Hockey Association (ACHA).
En même temps, il se remet aux études en vue d’obtenir un baccalauréat en sciences. Après trois ans à Jamestown, il dit beaucoup apprécier ses coéquipiers ainsi que le programme
académique. « Les personnes sont incroyables, c’est la meilleure ambiance d’équipe que j’ai connue. Et avec des petites classes, l’apprentissage est plus personnalisé. »
Le Franco-Albertain prévoit revenir au Canada et poursuivre des études en physiothérapie au terme de sa quatrième et dernière année à l’Université Jamestown. Il croit que son éducation francophone lui servira toujours, que ce soit dans le monde du sport, dans sa carrière et dans de nombreuses autres situations, y compris dans ses rapports avec ses grand-parents et la famille élargie au Québec.
« Être bilingue est un outil que je peux utiliser dans le monde professionnel et socialement. Pouvoir vivre dans un environnement français à l’école et anglophone au hockey m’a aidé à m’exprimer aisément dans les deux langues. »
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Lors de sa première compétition provinciale en 2022, Anne-Marie remporte la médaille de bronze dans les épreuves du 500 mètres, du Match Sprint et du Keirin en cyclisme sur piste. La même année, elle est sélectionnée parmi 30 athlètes au Canada au camp des recrues RBC, un programme national visant à identifier la prochaine cohorte d’athlètes olympiques canadiens.
Un an plus tard, lors du au championnat provincial, elle continue sa lancée en remportant la médaille d’argent dans les mêmes trois courses. Aujourd’hui, son entraînement lui exige un engagement à temps plein, avec des compétitions provinciales et nationales, dans le but ultime de représenter son pays à l’échelle internationale et atteindre le niveau olympique.
Anne-Marie se souvient que depuis son tout jeune âge, le sport a toujours été plus qu’un simple plaisir. « J’ai toujours aimé être compétitive, c’est un mode de vie que j’ai toujours voulu avoir ».
Au fil des années, Anne-Marie a développé ses compétences athlétiques dans différents sports. Elle évolue pendant plusieurs années avec l’équipe de soccer du club Juventus à Edmonton. Elle s’illustre aussi au hockey féminin, jouant avec des équipes de haut niveau, notamment avec l’équipe des Wolves d’Edmonton de la Ligue de hockey féminin junior de l’Alberta (AJFHL).
Pendant sa carrière de hockeyeuse, Anne-Marie a brièvement fréquenté une école anglophone. Ce passage lui a fait ressentir un manque culturel et identitaire. « Le manque d’appartenance à la communauté et à mon école francophone m’a vite ramené à l’École Maurice-Lavallée ».
De retour à l’école francophone pour terminer ses études secondaires, Anne-Marie souligne qu’elle a toujours bénéficié du soutien de sa communauté pour atteindre ses objectifs en tant qu’athlète. Elle a pu vivre ses deux identités – francophone et athlète – sans compromis en poursuivant ses rêves.
« L’éducation francophone m’a donné un sens d’appartenance et une fierté de représenter la francophonie en tant qu’athlète albertaine ».
Anne-Marie Dumont, diplômée de l'école Maurice-Lavallée
La diplômée de l’école Maurice-Lavallée indique que la francophonie est au coeur de son identité. Elle a grandi dans un milieu familial où le français avait une grande importance. « Mes grands-parents, pionniers des droits de la langue française et de l’éducation francophone en Alberta, ont façonné cette identité en moi », partage-t-elle.
Aujourd’hui, Anne-Marie dit apprécier contribuer à la communauté et encourager la prochaine génération de jeunes athlètes en s’impliquant avec les Jeux francophones de l’Alberta.
Que ce soit dans le domaine du sport ou dans son quotidien, Anne-Marie apprécie les avantages de son éducation francophone, qu’elle considère comme un « outil indispensable » pour avancer dans sa carrière avec une perspective unique sur le monde.
« Les écoles francophones m’ont offert un environnement stimulant, propice au développement de ma pensée critique et m’ont permis de développer mon expression française et anglaise. Cela m’a aidé à aller plus loin en établissant des contacts importants dans mon réseau autant en français qu’en anglais : un atout crucial à maitriser », conclut-elle.
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« Quand je joue, je veux la balle ! »
Cet aveu, lâché le sourire aux lèvres, en dit long sur l’esprit compétitif et la prouesse de Nyenty Tabotndang Tabot, surnommée Tabot, dans le sport qu’elle pratique depuis qu’elle est toute jeune.
Celle qui assume la position d’attaquante a évolué avec les meilleurs clubs de soccer d’Edmonton et de Saint-Albert. Après le secondaire, elle a été recrutée par St. Albert Impact FC, une équipe semi-professionnelle de League1 Alberta, une ligue vouée à la continuité du développement et de la promotion des joueurs et joueuses de soccer de haut niveau.
Toujours passionnée par son sport, Tabot apprécie avoir eu la chance de jouer au soccer avec les équipes de l’École Maurice-Lavallée, une expérience qu’elle considère comme un atout pour son développement en tant qu’athlète.
« Jouer avec les équipes de l’école m’a permis de développer d’autres compétences, par exemple de travailler sur mes habiletés individuelles, partage-t-elle. C’était aussi moins stressant et très amusant. »
Nyenty Tabotndang Tabot, diplômée de l'école Maurice-Lavallée
Une expérience amusante et aussi gagnante. Au terme de la saison de soccer intérieur 2024, Tabot et ses coéquipières de Maurice-Lavallée ont remporté le championnat scolaire de la ville d’Edmonton.
Gérer un horaire chargé et bien réussir ses études tout en pratiquant un sport à haut niveau peut-être tout un défi, mais la joueuse de soccer croit que son école lui a offert un cadre favorable à la réussite.
« Avec la taille plus petite des classes, j’ai trouvé que c’était plus facile de créer des liens avec nos enseignants, ce qui m’a permis d’atteindre un bon équilibre entre l’école et mon sport », indique celle qui a reçu plusieurs distinctions pour ses notes scolaires et pour son engagement dans des activités culturelles et communautaires.
En 2024, Tabot a été nommée athlète féminine de l’année de Maurice-Lavallée en reconnaissance de ses exploits sportifs. Au cours de ses années au secondaire, elle a participé aux équipes d’athlétisme, de volleyball, de basketball et, bien sûr, de soccer.
Au-delà du sport, elle affirme que l’école francophone apporte une richesse culturelle.
« Un grand avantage de l’école francophone est que c’est plus facile de rencontrer des gens de culture similaire, avance-t-elle. L’école francophone a exercé une grande influence sur mon identité culturelle puisque j’ai grandi au Canada, qui est un pays multiculturel et bilingue, mais je suis originaire du Cameroun, qui est aussi un pays bilingue. Ces deux parties de mon identité influencent énormément ma perception du monde. »
La Franco-Albertaine poursuit des études postsecondaires pour obtenir un baccalauréat en sciences infirmières bilingues à l’Université de l’Alberta. Son parcours dans les écoles francophones a influencé son choix de s’inscrire au programme d’études bilingue et elle se réjouit d’un jour pouvoir pratiquer des soins de santé dans les deux langues officielles.
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Alexi Dufour possède un esprit compétitif, animé par un désir et une motivation intrinsèques qui le poussent à dépasser ses limites pour devenir le meilleur athlète possible. Sa passion pour le sport et son aptitude athlétique se manifestent sur le terrain de volleyball, où il évolue avec le Thunder de l’Université Concordia à Edmonton, dans la conférence athlétique des collèges de l’Alberta (ACAC).
Avec le sport, l’éducation francophone a toujours eu une grande importance pour cet ancien élève de l’École Joseph-Moreau et diplômé de l’École Maurice-Lavallée. « Un n’a jamais empêché l’autre, fait-il savoir. Pour moi, l’éducation francophone était super importante et j’y tenais. Tout en poursuivant une éducation francophone,
... j’ai pu jouer dans les meilleures équipes club à Edmonton afin de me faire recruter au niveau universitaire. J’ai pu atteindre mes buts en restant dans le système francophone. »
Alexi Dufour, diplômé de l'école Maurice-Lavallée
En effet, Alexi a connu des succès avec les équipes scolaires et les clubs NAVC et FOG dans son parcours jusqu’au postsecondaire. En 2018, l’équipe NAVC U14 se rend aux nationaux de Volleyball Canada. Au secondaire, son équipe de Maurice-Lavallée est victorieuse et remporte à deux reprises le championnat de ville Metro Edmonton High School Athletics. Au fil des années et des compétitions, Alexi s’est démarqué dans son jeu individuel et a reçu à plusieurs reprises le prix de joueur par excellence.
Le volleyeur a fait preuve de leadership en tant que capitaine de l’équipe NAVC U18, qui a terminé 4e aux championnats provinciaux et 8e aux championnats nationaux.
Son parcours d’athlète n’a pas été sans obstacles. Alexi a subi une fracture à la colonne vertébrale lors de la pré-saison de sa première année avec Concordia. Cette blessure grave l’a tenu à l’écart du jeu pendant un an au complet, nécessitant un énorme travail de rétablissement pour revenir au jeu. Cette période a été pour lui le plus grand défi, tant sur le plan athlétique que personnel, mais elle a révélé sa détermination et sa force de caractère.
« L’acharnement et la force d’esprit qui ont été nécessaires pour faire un retour au jeu ne sont pas négligeables et je suis fier de dire que je me suis remis d’une telle blessure pour atteindre mon rêve et compétitionner au niveau universitaire », affirme-t-il.
De retour à la compétition avec le Thunder de Concordia, l’attaquant réceptionneur a retrouvé sa forme et figure même parmi les 20 meilleurs joueurs de la ligue collégiale dans de nombreuses catégories d’habiletés de jeu.
Alexi s’implique toujours dans la communauté francophone en transmettant ses connaissances et son expérience aux jeunes athlètes. Il est entraîneur-adjoint de l’équipe masculine de volleyball à l’École Maurice-Lavallée et entreprend le même rôle en tant que bénévole aux Jeux francophones de l’Alberta (JFA).
À court terme, il se concentre sur l’obtention de son baccalauréat, tout en continuant d’évoluer avec l’équipe de volleyball de Concordia. Chose certaine, les acquis de son éducation francophone représentent un atout dans ses projets actuels et pour l’avenir.
« Avant tout, en tant que finissant d’une école francophone, je suis un fier Franco-Canadien. Je suis très à l’aise dans les deux langues, ce qui m’ouvre énormément de portes pour l’avenir. Je réalise à quel point il est bénéfique d’être bilingue dans notre pays et à travers le monde. »
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Pour ceux qui ne connaissent pas Kenny M’Pindou, ce serait imprudent de sous-estimer la motivation qui l’inspire à prouver qu’il est à la hauteur des plus grands moments de compétition. Il ne faudrait surtout pas questionner si la persévérance y est pour surmonter les défis.
Jeune athlète, Kenny s’est illustré dans les équipes de soccer de haut niveau à Edmonton. Une série de blessures a mis fin à son rêve de jouer à un niveau professionnel et sa carrière s’est terminée en 2020 à Sintra, au Portugal, où il tentait de se qualifier pour l’équipe 1 Dezembro FC.
De retour au Canada, Kenny s’est tourné vers un autre sport pour nourrir son esprit compétitif. Il a été retenu pour accéder au processus de sélection pour le programme de Bobsleigh Canada Skeleton. Cependant, une blessure au genou nécessitant une opération l’a empêché de participer au camp de sélection.
Déterminé à poursuivre le sport du bobsleigh, Kenny a travaillé à réhabiliter son genou et reprendre sa forme, si bien qu’il a enfin réussi à se faire sélectionner au programme national où il poursuit actuellement son développement. Ses qualités athlétiques – force et vitesse – font de lui un excellent freineur (brakeman) dans les équipes de bobsleigh, que ce soit en duo ou à quatre.
Si le sport a toujours tenu une place centrale dans sa vie, Kenny précise que, dans sa famille, l’école venait en premier et qu’il ressent aujourd’hui une fierté d’avoir complété son éducation francophone à Edmonton ; son primaire à l’École Sainte-Jeanne-d’Arc, puis le secondaire aux écoles Joseph-Moreau et Maurice-Lavallée.
« En grandissant, on pense souvent à changer d’école, mais je me suis toujours senti lié à la communauté francophone et j’ai ressenti le besoin de rester. Je suis fier d’avoir terminé dans une école francophone et des liens que j’y ai créés. »
Kenny M’Pindou, diplômé de l'école Maurice-Lavallée
Par la suite, Kenny a obtenu en 2017 un diplôme en études policières et procédures d’enquête de l’Université MacEwan. « Être bilingue m’a été bénéfique dans certaines carrières que j’ai choisies, ainsi que pour établir des relations avec d’autres personnes en dehors de l’Alberta qui parlent aussi français », affirme-t-il.
Kenny redonne à la communauté en s’inspirant de son expérience personnelle et en partageant sa passion pour le sport. Il a fondé l’organisme à but non lucratif Alliance des jeunes bègues de l’Alberta, dont l’objectif est de créer une communauté positive pour les jeunes et jeunes adultes qui bégaient. « Depuis l’enfance, j’ai dû faire face aux défis liés à ma façon de parler, mais à travers le sport et la persévérance, j’ai trouvé un moyen de m’exprimer et de surmonter ces difficultés, partage-t-il. À travers des camps de sport et d’autres initiatives, je veux offrir aux jeunes une opportunité de montrer leurs capacités et de construire une communauté positive autour du bégaiement. »
L’athlète, qui approche la trentaine, est toujours aussi déterminé à dépasser les attentes et à atteindre le plus haut niveau de compétition. Il espère représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver 2026 en Italie et poursuit son entraînement au sein de l’équipe nationale, notamment en participant aux Championnats du monde à Saint-Moritz en Suisse et aux étapes de la Coupe nord-américaine à Lake Placid et à Park City aux États-Unis.
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La passion d’Alec Chandra pour le football remonte à son enfance, mais c’est au secondaire que sa carrière d’athlète a véritablement pris son envol. Il a été initié au sport au sein de l’équipe de l’école Austin O’Brien, dans un partenariat avec l’École Maurice-Lavallée. Depuis, le diplômé de l’école francophone a accumulé les exploits sur le terrain et se forge un avenir prometteur au football.
À la fin du secondaire, le joueur de ligne défensive a été recruté par l’équipe des Huskies d’Edmonton de la Ligue junior canadienne de football (CJFL), une ligue pour les 17 à 22 ans qui offre une compétition de haut niveau. Dans sa première année avec l’équipe, Alec a contribué à mener les Huskies jusqu’à la demi-finale de la conférence des Prairies.
Alec se dit reconnaissant d‘avoir pu compléter une éducation francophone, de la maternelle jusqu’au secondaire, tout en pratiquant son sport à un niveau compétitif.
« J’ai eu la chance d’aller à l’école avec tous mes amis en suivant un entraînement de haut niveau et je suis reconnaissant de l’opportunité que Maurice-Lavallée m’a donnée pour accomplir cet exploit...»
Alec Chandra, diplômé de l'école Maurice-Lavallée
... partage-t-il. Je suis content de ma décision et je recommanderais ce parcours à tous les jeunes francophones qui se demandent quelle école secondaire serait la meilleure pour eux. »
Au football, Alec s’est rapidement démarqué sur le terrain et a connu du succès avec l’équipe de l’école Austin O’Brien, une des formations les plus compétitives de la région. Il a été nommé capitaine de l’équipe qui s’est rendue à la finale des championnats provinciaux deux années de suite.
Le Franco-Albertain a aussi participé, pendant la saison hivernale, au programme de développement Golden Bears Football Selects, où il a eu l’occasion de s’entraîner avec des athlètes et entraîneurs de l’équipe de football universitaire. C’est avec ce groupe qu’il s’est rendu au Texas pour une compétition internationale.
Alec poursuit des études postsecondaires à l’Université de l’Alberta pour obtenir un baccalauréat en commerce. Il croit que son parcours dans les écoles francophones à Edmonton, ainsi que le lien qu’il maintient avec la communauté, sont des atouts pour sa future carrière.
« J’ai trouvé que l’école francophone m’a beaucoup aidé à rester proche de ma communauté, me permettant de poursuivre une carrière en affaires et d’avoir accès à plus de possibilités, que ce soit dans les domaines international ou gouvernemental. »
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Déjà considéré comme l’un des meilleurs joueurs de volleyball de la province lorsqu’il est élève à Maurice-Lavallée, Félix Dufour est reconnu pour la qualité de ses attaques au filet. Il se distingue en tant que membre des clubs NAVC et FOG à Edmonton.
Ces clubs élites de volleyball lui permettent de pratiquer son sport pendant plusieurs mois pendant l’année scolaire et de participer à des championnats provinciaux, nationaux et internationaux.
Sélectionné au sein de l’équipe provinciale des moins de 17 ans, Félix Dufour joue au poste de centre pour Équipe Alberta, avec laquelle il participe à un tournoi en Corée du Sud où l’équipe termine troisième. « C’était une expérience fantastique », se souvient-il. La même année, Félix se rend à Halifax pour la Coupe du Canada où l’équipe remporte la médaille de bronze.
Le Franco-Albertain est fier de dire qu’il a pu se démarquer en tant qu’athlète et atteindre le plus haut niveau de compétitiontout en poursuivant ses études secondaires deuxième cycle à Maurice-Lavallée. « Je tenais à étudier dans une école francophone, sachant aussi que j’allais me faire remarquer davantage dans une équipe club qu’à l’école. »
Lorsqu’il doit choisir un établissement postsecondaire, Félix est courtisé par plusieurs établissements à travers le pays. Son choix se porte sur le collège NAIT pour suivre le programme de conditionnement physique en vue de devenir un entraîneur sportif et de jouer avec les Ooks, une équipe de volleyball qui a terminé au premier rang de la Conférence athlétique des collèges de l’Alberta l’année précédant sa graduation.
Avec les Ooks, Félix est nommé recrue de l’année. Il lui reste encore trois saisons universitaires à jouer quand il doit choisir son université. Au moment de faire son choix, il a plusieurs offres sur la table. Il opte alors pour l’Université Laval, située à Québec, convaincu par l’excellente réputation de l’entraîneur Gino Brousseau et de son programme de volleyball.
Félix souligne que son parcours scolaire francophone lui a donné l’opportunité de continuer sa carrière de volleyeur dans l’un des meilleurs programmes de volleyball au pays tout en poursuivant son baccalauréat en enseignement.
« Vivre à Québec pour étudier en français et jouer au volley-ball à l’Université Laval n’aurait pas été possible sans mon éducation francophone »
Félix Dufour, diplômé de l'école Maurice-Lavallée,
Le volleyball représente pour lui non seulement des expériences enrichissantes à la fois sur le plan athlétique que personnel, mais aussi la chance de continuer son éducation dans sa langue maternelle, le français.
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